Paris-Roubaix 2009 : Et de trois pour Tom Boonen
Tom Boonen s'est imposé pour la 3ème fois dans la course Paris-Roubaix. Il est arrivé en solitaire sur le vélodrome de Roubaix. Il devance l'italien Filippo Pozzato et le Norvégien Thor Hushovd.
La première échappée est composée de 11 hommes avec notamment Maarten Wynants, Sevais Knaven, Joost Posthuma ou encore Andreas Klier. A la sortie d'Aremberg, le peloton est fortement réduit et reprend peu à peu les échappées.
A 40kms de l'arrivée, Tom Boonen attaque. Seuls Leif Hoste, Johan Van Summeren, Thor Hushovd, Juan Antonio Flecha et Fillipo Pozzato le suivent. Le groupe de 6 s'entend bien jusqu'au Carrefour de l'Arbre. Hushovd attaque à l'entrée de ce secteur pavée. Flecha tombe dans le virage entrainant Hoste et Van Summeren et gênant Pozzato. Boonen recolle sans problème à Hushovd. Un peu plus loin, c'est au tour de Boonen de prendre les devants et d'accélerer. Thor Hushovd va à la faute en chutant lui aussi dans un virage. Boonen s'en va seul. Derrière, seul Pozzato tente de le reprendre. Pointé d'abord à une dizaine de seconde, l'italien perd au fil des kilomètres, seconde après seconde.
Boonen arrive seul dans le vélodrome de Paris-Roubaix et signe sa 3ème victoire après 2005 et 2008. Pozzato est 2ème et Thor Hushovd bat au sprint Hoste et Van Summeren pour la 3ème place.
L'épreuve a également été marquée par une collision entre une moto et des spectateurs faisant 13 blessés.
Avec ce 3ème succès, Bonnen n'est plus qu'à une victoire du record de Roger De Vlaminck. En 8 participations, sa plus mauvaise place est 24ème en 2003. Il a fait 7 Top10 et 5 podiums.
Vidéo de l'épreuve
Tom Boonen : "Tout allait mal au début. J'ai chuté en début d'épreuve et j'avais mal à ma jambe gauche. A 30 kilomètres du but, j'ai été contraint de changer de vélo en raison d'une roue voilée. J'ai continué à me battre. Malgré les tuiles, j'étais le seul à ne pas être cuit. Au Carrefour de l'Arbre, je me suis soudain retrouvé seul. Les circonstances m'ont été favorables mais je n'ai pas vu la chute dans le carrefour de l'Arbre. Cet endroit a été décisif, Hushovd a attaqué en premier, c'était selon moi le plus dangereux. Je n'ai pas vu ou entendu Hushovd tomber. Je ne sais pas ce qui s'est passé, j'ai traversé un mur de bruit. Je n'avais plus le choix dans le match homme contre homme que m'imposait Pozzato. Je devais y aller à fond : gagner ou perdre, à ce moment-là, on n'y pense pas mais, c'est vrai, cette victoire est la plus belle, sans contestation. C'est fantastique de s'imposer avec le statut de favori".
Pozzato : "J'ai été un peu malchanceux. Dommage que Flecha se soit trouvé devant moi au moment de sa chute. J'ai perdu quelques dizaines de mètres que je n'ai pas réussi à récupérer. Mais Boonen était vraiment fort."
Hushovd : "J'ai attaqué au carrefour de l'Arbre, j'ai regardé autour de moi et je n'avais plus que Tom Boonen dans ma roue. Sans cette stupide chute, j'aurais pu aller avec Boonen au vélodrome et alors, dans un sprint à deux, on ne sait jamais ce qui aurait pu se passer. Si j'avais perdu au sprint parce qu'il était plus fort que moi, ok, rien à dire, mais perdre à cause de cette chute idiote, c'est dur. Ma roue avant a glissé. Je suis très déçu et j'aurai du mal à oublier ça."
Hoste : Flecha est tombé devant moi et je n'ai pu l'éviter. Il roulait comme un dingue et avant cela, il n'avait pas mené. Quand un clown tombe comme cela devant vous, vous ne pouvez que lui rentrer dedans. Il n'y avait rien d'autre à faire. Nous finissons 4e et 5e avec "Summie" (Johan Van Summeren), c'est une satisfaction. Mais il y avait nettement mieux à espérer. J'étais au moins capable de monter sur le podium et, qui sait, même très haut. Flecha en a décidé autrement en faisant l'imbécile."
Sylvain Chavanel : "On a encore fait une belle course avec la victoire au bout. J'ai laissé beaucoup de forces à Arenberg où j'ai été gêné par une chute. Je l'ai payé dans le final. Je n'avais plus couru Paris-Roubaix depuis 2001. Alors, se classer 8e et participer à la victoire de l'équipe, c'est extraordinaire, comme mon début de saison."
Patrick Lefevere : "c'est sa plus belle victoire dans une classique. Il est allé au fond de lui pour la chercher, il s'est battu, il a souffert, il a longtemps pensé être battu. Puis il a livré un combat fantastique face à Pozzato, un duel que personne n'oubilera de sitôt."
La première échappée est composée de 11 hommes avec notamment Maarten Wynants, Sevais Knaven, Joost Posthuma ou encore Andreas Klier. A la sortie d'Aremberg, le peloton est fortement réduit et reprend peu à peu les échappées.
A 40kms de l'arrivée, Tom Boonen attaque. Seuls Leif Hoste, Johan Van Summeren, Thor Hushovd, Juan Antonio Flecha et Fillipo Pozzato le suivent. Le groupe de 6 s'entend bien jusqu'au Carrefour de l'Arbre. Hushovd attaque à l'entrée de ce secteur pavée. Flecha tombe dans le virage entrainant Hoste et Van Summeren et gênant Pozzato. Boonen recolle sans problème à Hushovd. Un peu plus loin, c'est au tour de Boonen de prendre les devants et d'accélerer. Thor Hushovd va à la faute en chutant lui aussi dans un virage. Boonen s'en va seul. Derrière, seul Pozzato tente de le reprendre. Pointé d'abord à une dizaine de seconde, l'italien perd au fil des kilomètres, seconde après seconde.
Boonen arrive seul dans le vélodrome de Paris-Roubaix et signe sa 3ème victoire après 2005 et 2008. Pozzato est 2ème et Thor Hushovd bat au sprint Hoste et Van Summeren pour la 3ème place.
L'épreuve a également été marquée par une collision entre une moto et des spectateurs faisant 13 blessés.
Avec ce 3ème succès, Bonnen n'est plus qu'à une victoire du record de Roger De Vlaminck. En 8 participations, sa plus mauvaise place est 24ème en 2003. Il a fait 7 Top10 et 5 podiums.
Vidéo de l'épreuve
Tom Boonen : "Tout allait mal au début. J'ai chuté en début d'épreuve et j'avais mal à ma jambe gauche. A 30 kilomètres du but, j'ai été contraint de changer de vélo en raison d'une roue voilée. J'ai continué à me battre. Malgré les tuiles, j'étais le seul à ne pas être cuit. Au Carrefour de l'Arbre, je me suis soudain retrouvé seul. Les circonstances m'ont été favorables mais je n'ai pas vu la chute dans le carrefour de l'Arbre. Cet endroit a été décisif, Hushovd a attaqué en premier, c'était selon moi le plus dangereux. Je n'ai pas vu ou entendu Hushovd tomber. Je ne sais pas ce qui s'est passé, j'ai traversé un mur de bruit. Je n'avais plus le choix dans le match homme contre homme que m'imposait Pozzato. Je devais y aller à fond : gagner ou perdre, à ce moment-là, on n'y pense pas mais, c'est vrai, cette victoire est la plus belle, sans contestation. C'est fantastique de s'imposer avec le statut de favori".
Pozzato : "J'ai été un peu malchanceux. Dommage que Flecha se soit trouvé devant moi au moment de sa chute. J'ai perdu quelques dizaines de mètres que je n'ai pas réussi à récupérer. Mais Boonen était vraiment fort."
Hushovd : "J'ai attaqué au carrefour de l'Arbre, j'ai regardé autour de moi et je n'avais plus que Tom Boonen dans ma roue. Sans cette stupide chute, j'aurais pu aller avec Boonen au vélodrome et alors, dans un sprint à deux, on ne sait jamais ce qui aurait pu se passer. Si j'avais perdu au sprint parce qu'il était plus fort que moi, ok, rien à dire, mais perdre à cause de cette chute idiote, c'est dur. Ma roue avant a glissé. Je suis très déçu et j'aurai du mal à oublier ça."
Hoste : Flecha est tombé devant moi et je n'ai pu l'éviter. Il roulait comme un dingue et avant cela, il n'avait pas mené. Quand un clown tombe comme cela devant vous, vous ne pouvez que lui rentrer dedans. Il n'y avait rien d'autre à faire. Nous finissons 4e et 5e avec "Summie" (Johan Van Summeren), c'est une satisfaction. Mais il y avait nettement mieux à espérer. J'étais au moins capable de monter sur le podium et, qui sait, même très haut. Flecha en a décidé autrement en faisant l'imbécile."
Sylvain Chavanel : "On a encore fait une belle course avec la victoire au bout. J'ai laissé beaucoup de forces à Arenberg où j'ai été gêné par une chute. Je l'ai payé dans le final. Je n'avais plus couru Paris-Roubaix depuis 2001. Alors, se classer 8e et participer à la victoire de l'équipe, c'est extraordinaire, comme mon début de saison."
Patrick Lefevere : "c'est sa plus belle victoire dans une classique. Il est allé au fond de lui pour la chercher, il s'est battu, il a souffert, il a longtemps pensé être battu. Puis il a livré un combat fantastique face à Pozzato, un duel que personne n'oubilera de sitôt."
Classement
1. Tom BOONEN
2. Filippo Pozzato (Ita) à 473
3. Thor Hushovd (Nor) à 1'17"
4. Leif HOSTE
5. Johan VAN SUMMEREN à 1'22"
6. Juan Antonio Flecha (Esp) à 2'14"
7. Heinrich Haussler (All) 3'13"
8. Sylvain Chavanel (Fra) à 3'15"
9. Manuel Quinziato (Ita) 5'00"
10. Matti Breschel (Dan/SAX) à 5'29"
11. Wouter WEYLANDT
14. Kevin VAN IMPE à 6'15"
18. Bert SCHEIRLINCKX à 6'19"
27. Maarten WYNANTS à 6'32"
28. Staf SCHEIRLINCKX
Chez les juniors, c'est Guillaume Van Keirsbulck qui s'impose. Âgé de 18 ans, il évolue dans l'équipe Avia cycling team. Il est également le petit-fils de Benoni Beheyt, champion du monde en 1963.
Classement de Paris-Roubaix juniors
1. Tom BOONEN
2. Filippo Pozzato (Ita) à 473
3. Thor Hushovd (Nor) à 1'17"
4. Leif HOSTE
5. Johan VAN SUMMEREN à 1'22"
6. Juan Antonio Flecha (Esp) à 2'14"
7. Heinrich Haussler (All) 3'13"
8. Sylvain Chavanel (Fra) à 3'15"
9. Manuel Quinziato (Ita) 5'00"
10. Matti Breschel (Dan/SAX) à 5'29"
11. Wouter WEYLANDT
14. Kevin VAN IMPE à 6'15"
18. Bert SCHEIRLINCKX à 6'19"
27. Maarten WYNANTS à 6'32"
28. Staf SCHEIRLINCKX
Chez les juniors, c'est Guillaume Van Keirsbulck qui s'impose. Âgé de 18 ans, il évolue dans l'équipe Avia cycling team. Il est également le petit-fils de Benoni Beheyt, champion du monde en 1963.
Classement de Paris-Roubaix juniors
1 Guillaume VAN KEIRSBULCK
2 Arnaud Demare (Fra) à 0.20
3 Barry Markus (Ned)
4 Sean DE BIE
5 Gennadiy Tatarinov (Rus)
6 Ivan Savitskiy (Rus)
7 Sebastian Lander (Den) à 0.33
8 Romain Guillemois (Fra)
9 Konstantin Yakimov (Ita)
10 Joël Peter (Swi) à 0.36
11 Alexander King (GBr) à 0.38